dimanche 2 novembre 2008

Après la bulle immobilière, une nouvelle bulle éclate et agrave la crise!

Toute la crise financière que nous sommes en train de vivre à été provoqué pour la spéculation immobilière des dernières 10 années (juste en France l'immo a été surévalué de 140% ). Après l'éclatement de la bulle immobilière, la situation commence a changer... mais l'éclatement de la bulle des pays émergents risque d'aggraver encore plus la crise.... et cette fois l'épicentre de la crise serait en Europe... (gulp!)



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La crise financière qui se répand comme une traînée de poudre dans tout l’ex-bloc soviétique menace de déclencher une deuxième crise bancaire en Europe de l’Ouest, encore plus dangereuse, entraînant l’ensemble du continent dans un véritable marasme économique.


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Les experts craignent que ce chaos ne puisse bientôt déclencher une réaction en chaîne au sein de la zone euro elle-même. Le risque réside en une augmentation brutale de la fuite des capitaux quittant l’Autriche et des pays du « Club Med » qui tablent sur les financements de l’étranger pour couvrir les énormes déficits de leurs balances des comptes courants.


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Les données les plus récentes de la Banque des Règlements Internationaux montrent que les banques d’Europe occidentale ont dans leurs livres la quasi-totalité de l’exposition au risque né du dégonflement de la bulle sur les marchés émergents.


Elles détiennent les trois-quarts du total 4 700 milliards des prêts bancaires octroyés en Europe de l’Est, en Amérique Latine et dans les pays émergents d’Asie lors du dernier boom mondial du crédit. Cette somme dépasse largement les montants de la débâcle des crédits hypothécaires US.


L’Europe a déjà eu un premier avant-goût de ce que cela pourrait signifier. Les mésaventures de l’Islande lui a coûté 74 milliards de dollars. Les Allemands ont perdu 22 milliards.


Stephen Jen, responsable du secteur des devises chez Morgan Stanley, affirme que le crash des marchés émergents est un risque largement sous-estimé. Il menace de devenir « le deuxième épicentre de la crise financière mondiale », qui concernerait cette fois-ci l’Europe et non plus les USA.


L’exposition des banques autrichiennes sur les marchés émergents est égale à 85% du PIB - avec une forte concentration en Hongrie, en Ukraine et en Serbie - qui tous, avec la Biélorussie, se pressent à la porte du FMI pour obtenir des prêts pour leur sauvetage.


Le montant de cette exposition au risque représente 50% du PIB en Suisse, 25% en Suède, 24% au Royaume-Uni, et 23% en Espagne. Aux États-Unis elle n’est que de 4%. L’Amérique restera spectatrice durant ce nouvel épisode.


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