mardi 12 février 2008

Etude montre que les téléphones portables ont un effet néfaste chez les êtres vivants

Le téléphone portable est-il dangereux pour la santé ?





Une étude scientifique réalisée sur des plants de tomates montre que les ondes des téléphones mobiles ont un effet néfaste.


Certes, l'expérience a été menée sur des tomates. Mais ses conclusions ont de quoi réveiller les inquiétudes liées à l'usage du téléphone portable par les êtres humains. Cette étude réalisée par une équipe de chercheurs de l'université de Clermont-Ferrand montre qu'après seulement dix minutes d'exposition aux ondes électromagnétiques d'un téléphone portable, les tomates sécrètent une molécule du stress bien connue des biologistes, et qui n'apparaît que lorsque les végétaux sont abîmés.


D'après Le Parisien qui révèle l'information samedi matin, ces conclusions négatives s'ajoutent à une série de publications, parues ces six derniers mois, qui épinglent l'impact néfaste du portable sur la santé : cancers du cerveau, des glandes salivaires, du nerf auditif, risque d'infertilité.


Si cette expérience a été réalisée sur des végétaux, les conclusions de la première étude internationale de grande ampleur menée sur l'homme devraient voir le jour d'ici à quelques semaines. Baptisée « Interphone », cette recherche regroupe les données de treize pays et vise à établir les relations qui existent entre l'usage du téléphone mobile et les tumeurs de la tête.


La France compte pas moins de 48 millions d'abonnés à un opérateur de téléphonie mobile. Pour la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, des règles de bonne utilisation s'imposent, en particulier pour les enfants. « Il faut utiliser le mobile d'une manière raisonnable », a-t-elle jugé. Et de préciser : « Mon but n'est pas d'interdire ou de diaboliser le mobile qui constitue, par ailleurs, un véritable progrès technologique ».


« L'expérience sur les tomates, menée par une équipe très sérieuse, ne permet pas de conclure que le mobile est dangereux pour la santé, mais simplement qu'il n'est pas neutre. Et qu'en attendant de plus amples études, notamment sur l'homme, le principe de précaution s'impose », ajoute Françoise Boudin, directrice de la Fondation Santé et Radiofréquences, une association reconnue d'utilité publique.


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