vendredi 21 mars 2008

Acheter ou louer ?

Un article paru dans Capital cette semaine fait la comparaison entre acheter et louer. A ce moment avec les prix de l'immobilier, les taux et tous les coûts, on fait plus de bénéfice en étant locataire qu'en achetant un logement. Acheter peut rapporter de l'argent lorsque l'immobilier monte de prix mais selon l'article "on trouve désormais peu d’experts pour prévoir une hausse des prix dans les prochaines années."



Vous pouvez lire l'article complet sur ce lien.


Ca y est, même les experts attendent l'éclatement de la bulle immobilière... et pour ne pas jeter l'argent par la fenêtre, mieux vaut être locataire qu'acheteur.

jeudi 20 mars 2008

Les revenus des parisiens.



Voici une graphe basée sur les données des impôts 2006.
On remarque que la moitie des foyers fiscaux parisiens font moins de 15000 euros par an.


482468 foyers fiscaux (a peu pres 35%) gagnent moins de 10500 euros par mois. De ces 482468, seulement 64489 sont imposables et seulement 111836 sont des retraités. On se demande de quoi se compose la plus grande partie de cette tranche de la population qui n'est pas à la retraite et ne paye pas d'impots; des gens au RMI ou chômage?



On remarque aussi qu'environ 75% ou 80% de la population totale à Paris gagne moins de 30000€, une chiffre etonnante vu les prix de l'immobilier.


Selon PAP , le prix moyen de m² dans un quartier populaire comme le X1ème est de 6.430,56 € et le prix moyen à la location est de 26,42 €. Si l'on veut dépenser 33% du revenu pour le logement, on trouve donc qu'un foyer fiscal avec 2,500€ par mois peut payer un maximum de 833€ pour se loger. Aux prix actuels cela équivaux à un appartement de 30 m² au XI arrondissement. Comment peut une famille vivre dans 30 m² sans stress? même avec 4000 euros par mois, tout ce que l'on pourrait se payer au XIème arrondissement serait un 50 m²; c'est petit lorsque l'on a des enfants. Voila d'où vient le stress et sentiment de malaise des parisiens: même ceux qui gagnent bien leur vie ne voient pas les fruits de leur travail et doivent se tasser avec leurs enfants dans des appartements minuscules sans espoir d'être pris en compte dans les plans d'urbanisme de la ville. En plus de logement, ils doivent payer pour la garde des enfants qui peut coûter jusqu'à 1000€ par enfant. Ce n'est pas étonnant qu'il y ait de moins en moins de "mixité sociale" à Paris, puisque l'on n'encourage pas certains tranches de la population a y rester, même si eux aussi ont des difficultés économiques.






Bref, même avec un revenu élevé, avec les prix actuels du logement, la plus grand partie des parisiens sont loin d'être riches.

mercredi 19 mars 2008

Le confort des taxis hybrides de G7

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Cinq mois après le début de l'expérience, plus de 60 taxis hybrides sillonnent les rues de Paris. Un succès.


«Dans le futur, ce sera la voiture des taxis », s'enthousiasme Robert, taxi depuis 27 ans, au volant d'une Toyota Prius depuis un peu moins de six mois. La raison de son engouement ? Le moteur hybride (mi-électrique mi-essence) de la japonaise. «Je fais du 5 litres au 100 km dans Paris, j'économise 100 euros par mois par rapport à mon ancien Diese l qui consommait 8 litres aux 100 km, ajoute Robert. Et les clients sont ravis, en mode électrique, la voiture est parfaitement silencieuse.»


Si Robert conduit aujourd'hui une Toyota Prius, c'est parce qu'il y a quelques mois, Serge Metz, le PDG des taxis G7, la plus grosse flotte européenne de taxis avec 5 000 chauffeurs affiliés, en a eu l'idée. «Nous voulions une flotte respectueuse de l'environnement et avoir une démarche proactive pour montrer l'exemple», explique Serge Metz, qui n'entendait pas attendre les incitations des constructeurs automobile ni les subventions des pouvoirs publics pour se lancer.


[...]
Pour palier l'inconvénient majeur de la Prius, son prix environ 30 000 euros pour celles choisies par les taxis , le G7 a mis en place sa propre subvention : 10 000 euros «d'avantages client» pour les chauffeurs qui l'achètent, sans compter les 750 euros du bonus écologique. Pour 20 000 euros les chauffeurs sont ravis d'offrir à leurs clients la TNT dans la voiture !


«Cerise sur le gâteau, les révisions et l'entretien me reviennent moins chers que ceux des voitures diesel que j'avais jusqu'à présent», ajoute notre chauffeur de taxi, prêt à reprendre une Prius, lorsqu'il changera de voiture, dans trois ans.


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environ 30,000€ ?? Il me semble que le prix est de 28,000€ lorsque l'on prend toutes les options mais si l'on ne les prend pas alors ça coûte 5,000€ de moins... Bref, ça coûte à peu près le même qu'une Renault Laguna si je ne me trompe pas.... Mais on a une vrai sensation de confort que l'on ne trouve pas dans les autres voitures: le silence est si relaxant! un vrai luxe dans une ville bruyante ;) Un luxe pas cher car elle roule en électrique dans la ville....

Les classes moyennes à Paris

Les Parisiens ne sont pas riches, et voici un document qui le preuve, en pdf.


50% des parisiens ont des revenus entre 1,100 et 2,800 euros. Un appartement en location assez grand pour vivre en couple coûte en moyenne 2,000€ par mois. Seule solution, se tasser dans des appartements qui ne correspondent aux besoins, même en partant vivre à la banlieue, et pas épargner de l'argent. Bref, des que l'on vit en couple ou avec des enfants, les parisiens sont pour la plus part des mal logés....


Le pire c'est pour les couples avec des enfants qui font aux alentours de 3,000€ et 4,000€ par mois. Pour eux la location est trop chère et ils ont aucune espoir de recevoir des aides. Avec un loyer entre 1,500€ et 2,000€ et devoir payer environ 1,000€ pour la garde de chaque enfant, c'est peut être eux qui s'en sortent le moins bien. Cela expliquerait pourquoi ils partent de Paris. Il y a que les gens qui gagnent moins de 2,800€ qui ont une petite espoir de s'en sortir à Paris. Le problème a long terme c'est que si les gens qui gagnent entre 3000€ et 4000€ partent de Paris, qui va payer les impôts pour loger les autres? Ceux qui gagnent entre 1100 et 2800€ ne gênèrent pas assez d'impôts pour nourrir le système.


Peut être que si l'on donnait moins d'aides à tout le monde, les promoteurs immobiliers et propriétaires d'immeubles feraient moins de spéculations sur le prix de la location et le prix baisserait. Tant que les propriétaires des immeubles savent que le gouvernement donne des aides au logement, ils continueront à demander un loyer égal ou supérieur à ce qui donne le gouvernement comme aide. Bref, les seuls gagnants dans cette histoire sont les riches propriétaires d'immeubles. L'aide au logement n'aide pas le parisien moyen à s'en sortir, les chiffres le montrent puisque la plus part de parisiens (60% environ) restent des locataires.


Et l'idée que les parisiens sont riches, c'est une mythe....

jeudi 13 mars 2008

Le prix du logement commence à descendre

Un peu de patience, le prix de l'immobilier va descendre. La bulle immo se dégonfle. Reste juste à savoir si la descente sera lente ou rapide. Pour le moment c'est lent (on aura des prix intéressants dans quelques années).




Article de "La Tribune" à lire

mercredi 12 mars 2008

40% de logement social au 13ème arrondissement ?

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Aujourd'hui, il y a 40% de logement social au 13ème arrondissement, c'est ce qui affirme les membres du Modem du 13ème arrondissement.


On entend souvent des critiques contre les villes et arrondissement qui ont moins de 20% de logement social mais jamais on entend rien dire contre ceux qui ont plus de 20%, et pourtant les conséquences de cela peuvent être aussi graves.


Stratégie électorale? Face a telles statistiques, il n'est pas surprenant que les élus du 13ème arrondissement soient de gauche depuis plusieurs élections et la tendance s'amplifie au fur et au mesure que l'on augmente le logement social. Où est passé la mixité social? Lorsque l'on accumule dans un arrondissement une certaine population plus sensible à voter vers une direction, on peut ainsi assurer la re-élection. C'est bizarre mais plusieurs articles parlent de cette tendance lente à Paris où les "familles" et la classe moyenne est en train de partir vers la banlieue. On cite les hauts prix du logement comme la source de ce problème. La classe moyenne n'arrive plus à pouvoir payer les prix du logement à Paris et ne bénéficie non plus d'aides. Les seules familles qui restent à Paris sont celles de bas ressources qui bénéficient du logement social, chômage ou d'autres aides pour s'en sortir. Peut être on n'a rien fait pour aider la classe moyenne puisque les conséquences d'installer à Paris que les plus démunis plaisent bien à ceux qui se trouvent au pouvoir au moment des élections...


Et on continue... Malgré avoir déjà 40% de logement social et la manque de mixité sociale, on remarque des nouvelles constructions totalement destinés au logement social dans le 13ème...


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dimanche 9 mars 2008

Les hausses de loyer se font plus modérées

Dans l'immobilier, ce ne sont pas seulement les prix des ventes qui commencent à diminuer mais l'augmentation des prix des loyers commencent aussi a diminuer.



Selon Clameur, l'observatoire des loyers en France, les loyers ont augmenté en France de 2,6% en moyenne en 2007, mais la hausse a été moins forte qu'en 2006 (+3,4%).
Cette tendance au ralentissement se confirme au début de l'année 2008, avec une hausse de +0,7% sur un an, précise l'observatoire. Les hausses de loyers avaient été de 5,1% en 2005 et 5,8% en 2006.
Les propriétaires-bailleurs ont du "largement tenir compte" de cette tendance au ralentissement "pour faciliter la mise en relocation de leurs biens". Les loyers dits de relocation n'augmentent que de 5,7% en 2007, contre des hausses de 7% en moyenne entre les années 2001 et 2004.


"Le temps des hausses rapides de loyer paraît donc maintenant terminé", selon Michel Mouillart, professeur d'économie à Paris X Nanterre et auteur de l'étude.
S'appuyant sur les premiers chiffres de 2008, il ajoute: "cette année, le ralentissement est plus prononcé qu'à l'habitude".
Preuve de détente sur le marché, "les délais moyens de remise en location sont allongés depuis 2004", précise M. Mouillard.
En outre, "les portefeuilles de biens disponibles à la location ont enflé, les taux de révision sur propositions de loyer ont augmenté et les exigences des candidats à la location sont plus grandes aujourd'hui que par le passé", remarque-t-il.
Ce sont les loyers des petits logements qui progressent le moins rapidement, "la demande pour ce type de produits ayant été fortement pénalisée par la dérive des aides personnelles au logement de ces dernières années", indique M. Mouillart, relevant même une baisse de 0,2% sur les loyers des studios depuis le début de l'année 2008.



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jeudi 6 mars 2008

L’air de Paris : aggravation d’une crise sanitaire à venir

Ah! finalement quelqu'un parle d'un vrai problème de santé publique (pollution de l'air et du bruit) à Paris (et sûrement problème d'autres villes Françaises vu qu'ici les politiques favorisent et encouragent le diesel! )



L’air de Paris : aggravation d’une crise sanitaire à venir



La conférence de presse de Marielle de Sarnez et moi-même sur la pollution à Paris en général et le cas particulier des particules fines émises par les véhicules diesel a déplu à Bertrand Delanoé.


Nous pouvons avoir un débat sur l’augmentation de la pollution à l’ozone et des particules fines. Nous pouvons avoir un débat sur la pollution locale et la pollution de fond. Nous ne pouvons avoir de débat sur la réalité des chiffres et les études médicales européennes. Le problème de pollution par les particules est un problème majeur d’atteinte à la santé publique. Il n’est donc pas question, sur un sujet de cette importance de tomber dans la politique politicienne qui de surcroît fait le jeu des lobbies. Je propose donc qu’une des première mesure prise par la mandature à venir consiste à lancer un plan d’urgence contre les particules fines à Paris.


Pour jouer la transparence, voici quelques uns des éléments de recherche qui ont servi pour réaliser notre synthèse. Des documents officiels, parfois long, mais qui vous permettrons de vous faire un avis. Ainsi que des articles de presse. Nous tenons a réaffirmer que le problème des particules fines est un problème de santé publique auquel aucune réponse concrète n’est à ce jour apportée, contrairement à ce qui se fait au Japon, au Etats-Unis, en Allemagne (Berlin, Cologne) ou encore à Milan.


Corinne Lepage


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